Colloque Critical Compagnies

 Sarah Roshem présente : SR Labo une entreprise artiste adaptée à ses milieux / SR Labo, an artist's company adapted to its environment

12 2017 / Critical Compagnies / Panthéon Sorbonne  / 

organisateur Yann Toma et Véronique Perret /avec Rose marie Barientos, Elsa bourdon, Stephen Right, mathieu Legrand-Losfeld, Res Ingold, Joana Tosta, Renaud Layrac, Frédéric Vincent, Cédric Carles, Natalia Bobadilla, margaux taleux, Cynthia Viera et Pablo san José, Anatoli Vlassov, Antoine lefebvre, Philippe mairesse, Sarah Roshem, Barbara Portailler,Thomas Ortiz

Si l’entreprise artiste SR  Labo existe depuis plus de 18 ans, c’est qu’elle a su se transformer en douceur, en confortant son identité et en développant de nouvelles pistes. 

La question de l’adaptation ;  l’accommodation d’une proposition artistique à une problématique de terrain, nous a engagé par le passé à penser le sujet de l’œuvre toujours en fonction du contexte : son lieu, son histoire, son publique, la thématique d’exposition... Aujourd’hui, un basculement semble s’être opéré du côté de cette adaptation. Il ne s’agit plus de faire émerger l’œuvre en s’étayant sur son environnement mais plutôt de proposer une œuvre à la fonction contenante, qui crée sa propre spatialité et son processus projectif. 

Les nouvelles propositions de SR Labo comme Corps commun rendent compte de ce nouveau mode opératoire. Celui-ci a pour conséquence d’attirer d’autres communautés comme celles des arts de la danse, du soin  ou encore le monde de l’entreprise. 

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If SR Labo has been in existence for over 18 years, it's because it has been able to transform itself smoothly, consolidating its identity and developing new avenues. 

In the past, the question of adaptation - the accommodation of an artistic proposal to an issue in the field - has led us to always consider the subject of the work in relation to its context: its place, its history, its audience, the exhibition theme... Today, we seem to have shifted to the side of this adaptation. It's no longer a question of making the work emerge by relying on its environment, but rather of proposing a work with a containing function, which creates its own spatiality and projective process. 

SR Labo's new proposals, such as Corps commun, reflect this new modus operandi. As a result, it is attracting other communities, such as those involved in the dance arts, health care and the corporate world.